Description
Sous un titre emprunté à une citation du navigateur Olivier de Kersauson, Joseph Deiss nous propose un regard rétrospectif et analytique de son parcours d’homme politique. Maître de sciences économiques d’envergure internationale, il se lance dans la politique à l’âge de trente-cinq ans en connaissant tous les rouages de notre société productiviste. Sa carrière fut fulgurante puisqu’il gravit avec une aisance déconcertante tous les échelons de la vie politique de la commune au Conseil fédéral. En 2009, il est désigné Président de l’Assemblée générale des Nations Unies. Personne n’était mieux placé que lui pour analyser cet âge d’or de la Suisse. Pour quelles raisons ce petit pays s’est si bien adapté à la globalisation de l’économie? Bien que partisan de la démocratie directe, Joseph Deiss n’a jamais dit non à l’Europe. A travers ces récits d’une Suisse moderne, pacifique et heureuse, l’auteur fait son credo politique en tentant de lier le libéralisme et l’humanisme chrétien. Tenant compte de tous les particularismes helvétiques, Joseph Deiss a réussi dans son action et dans ses écrits à relever le difficile défi consistant à adapter les aspirations de son pays à la musique endiablée du monde. En cela, « Quand un cachalot vient de tribord… » reflet de notre époque, peut être considéré comme un livre important de notre patrimoine.
Joseph Deiss est né le 18 janvier 1946 à Fribourg. Il obtient son baccalauréat au Collège Saint-Michel et son doctorat en sciences économiques à l’Université de Fribourg avant de devenir chercheur au King’s College de l’Université de Cambridge. Puis il deviendra doyen de la Faculté des sciences économiques de l’Université de son cher Canton de Fribourg. Si son parcours professionnel est remarquable, son itinéraire politique l’est tout autant. Membre du Parti démocrate chrétien, il devient syndic de Barberêche et député au niveau cantonal et national. En 1999, il est élu au Conseil fédéral où il dirigera successivement le Département fédéral des affaires étrangères et celui de l’économie. En 2009, il est désigné président de l’Assemblée générale des Nations unies. Son élection est confirmée l’année suivante. Actuellement, il occupe sa retraite en écrivant, en marchant (Fribourg-Rome à pied) et en prodiguant des conseils bienvenus là où il se sent utile..