Laurence Deonna

Nous avons eu le privilège d’être des proches de Laurence Deonna. Journaliste, reporter et photographe, Laurence a publié quatre ouvrages aux Editions de l’Aire dont ses Mémoires ébouriffées en 2014 – livre majeur dans lequel notre infatigable voyageuse nous raconte avec talent les temps forts de sa vie: « J’ai pleuré, j’ai ri et je n’ai pas affabulé. Très jeune déjà, je souffrais d’une curiosité maladive que j’ai pu heureusement soigné plus tard avec le reportage ». Ses pays de prédilection furent ceux du Moyen-Orient et du Caucase. L’Aire publia en 2015 la dernière version de La Guerre à deux voix (dont la première publication datait de 1986): récits d’un conflit au féminin, subi par des femmes juives d’Israël, arabes d’Egypte, qui ont déversé leurs larmes de désespoir sur l’ignominie de la guerre.

Son dernier livre Le Sel de l’Histoire reprend un choix de chroniques journalistiques dont les titres évocateurs résument le ton de cette petite et savoureuse anthologie: « Le cercle des prépuces disparus » ou « L’histoire de Saint-Poutine racontée aux enfants », et ce texte publié en 2001, « Où l’on se demande qui sont les véritables sexoterroristes ». Le mouvement Metoo a peut-être été lancé à Genève au début du siècle…

Les titres de Laurence Deonna:

Mémoires ébouriffées, avec un cahier d’illustrations – 446 pages – CHF 33.-

La Guerre à deux voix – 396 pages – CHF 33.-

Le Sel de l’Histoire – 120 pages – CHF 15.-

Lira Baisetova, lanceuse d’alerte – Epuisé

A signaler que l’ouvrage collectif Hommages à Laurence Deonna  comprenant dix-neuf témoignages d’amis et d’historiens est encore disponible au prix de 20.- (200 pages).

 

Quelques extraits des Hommages:

« L’appétit de Laurence pour les rencontres et sa capacité à décrire la posture et les points de vue de personnes très diverses me font penser que son moteur a toujours été une sorte de joie fondamentale. » (Sandrine Salerno)

« Je suis un appareil photo. Mais je ne suis pas un appareil photo quelconque. Je suis l’appareil de Laurence Deonna. Avec elle, j’ai parcouru le monde. Ma vie a été un vrai roman. » (Paola Tedeschi-Pellanda)

« Merci de nous avoir transmis ce « désir d’ailleurs », ce souhait de larguer les amarres, de prendre le large et de parcourir le monde. Je partage ces sentiments et comme vous, j’appartiens de ceux qui n’ont foi qu’en une seule nation, celle des affinités électives. (Paul-André Ramseyer)