Description
«Dans la musique, il y a moins à comprendre et davantage à aimer» ai-je écrit dans cet ouvrage. Ayant composé plus d’une centaine d’œuvres musicales, cette somme révèle ce que «je sens», mais nullement qui «je suis». J’ai éprouvé, en fin d’une vie avec laquelle je dialogue toujours avec passion, le besoin d’offrir quelques reflets de ma pensée et quelques images de mon existence, par le truchement d’une conversation imaginaire, d’où le titre de ce petit livre, écrit avec beaucoup de tendresse, mais aussi -du moins j’ose l’espérer– avec une constante lucidité.
Julien-François Zbinden est né le 11 novembre 1917 à Rolle (Vaud/Suisse). Il a terminé ses études de piano avec Marie Panthès, célèbre concertiste à l’époque, et celles de composition avec René Gerber. A l’âge de 15 ans, il découvre la musique de jazz, passion qui le conduira, au sortir de L’Ecole Normale en 1938, à une carrière professionnelle de pianiste de dancings et de variétés. En cette qualité, Radio-Lausanne l’attache à son service en 1947. De plus, il assume les tâches de régisseur musical, de producteur, puis en 1956, de Chef du Service Musical. En 1965, il est nommé Chef-Adjoint des Emissions musicales de la Radio Suisse Romande. Après 35 années d’heureuse activité radiophonique, il entre en retraite dès 1982. Ses œuvres musicales lui valent de nombreux prix : 3ème Prix Henryk Wieniawski (1956), Prix de la Radiodiffusion Suisse (Esperanto 1961, Terra Dei 1967), Grand Prix de la Communauté Radiophonique des Programmes de Langue Française (Esperanto 1963), Prix de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD 1979), et Prix de l’Association des Amis du Festival de Lausanne (La Solitude 1985). Il exerce la présidence de l’Association Suisse des Musiciens de 1973 à 1979 et celle de SUISA, société pour les droits d’auteurs, de 1987 à 1991. Membre d’honneur de nombreuses associations musicales, Julien-François Zbinden se voit conféré par la France le grade d’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 1978. En 1993, la Municipalité de sa ville d’adoption lui offre la Médaille d’Or de la Ville de Lausanne.
