Description
D’origine polonaise, Michel Tabachnik est né à Genève en 1942 où il termine ses études d’écriture musicale et de direction d’orchestre. De 1965 à 1969, il devient successivement l’assistant d’Igor Markevitch et de Pierre Boulez. A 29 ans, Michel Tabachnik dirige à Paris un concert consacré à Brahms; Herbert von Karajan y assiste et l’invite aussitôt à diriger la Philarmonie de Berlin. Dès lors, sa carrière le mène dans le monde entier. Il dirige les orchestres les plus prestigieux, dont le Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre de Paris, la BBC Symphony, le NHK de Tokyo, la Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre de la Suisse romande. Il est aussi invité dans les plus grands festivals: Lucerne, Salzbourg, Aix-en-Provence, Montreux. Nommé chef titulaire de l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne en 1973, il quitte ce poste trois ans plus tard pour fonder, à la demande du Ministère de la culture français, une nouvelle formation: l’Orchestre philarmonique de Lorraine. Il en sera le directeur artistique jusqu’en 1981. En 1984, il crée l’Orchestre des jeunes de la Méditerranée. Avec cet ensemble, qui réunit des jeunes instrumentistes de haut niveau de tout le bassin méditerranéen, il dirige, entre autre, un concert mémorable au Vatican pour S.S. le Pape Jean-Paul II. Aujourd’hui, Michel Tabachnik partage son temps entre son chalet, où il compose, écrit des romans, et la Scandinavie, le Canada et le Japon, où il est régulièrement invité à diriger des concerts. Il était une fois un enfant est le premier roman de Michel Tabachnik. D’inspiration autobiographique, ce texte nous plonge dans l’enfance du chef d’orchestre, entre Genève, où il habite, et de nombreux séjours à Oleyres dans la Broye et à La Sage dans le Val d’Hérens en Valais. On y découvre son goût pour la vie paysanne et la naissance de ses dons musicaux. En toute simplicité, l’auteur se penche sur son passé, mais puise aussi dans son imagination afin de donner relief et couleurs à son œuvre romanesque. Recréer sa vie pour survivre, telle est ici la démarche de Michel Tabachnik.
