Description
Le héros, Colin Zurich, est embarqué dans un joyeux roman d’apprentissage, qui pourrait être de tous les temps. Alphonse Layaz nous emporte dans ses phrases rythmées par la fête et les rires. Il y a un appétit de Bénichon pour la vie, pour les nourritures, pour les corps, et pour les mots et les phrases qui les disent, les célèbrent en riant et dansant. On mange et boit les mots comme le bon vin et les bonnes nourritures. Il y a un Carnaval de mots qui dansent, de personnages qui surgissent du passé comme du présent, qui se mêlent et mêlent les époques. On chante, à la Renaissance où vit Colin Zurich, des chansons qui sont bien de ce temps-là, mais les événements font surgir soudain des chansons d’aujourd’hui. Une manière de nous dire: ça se passait autrefois, ça se passe maintenant. Le récit nous promène ainsi dans de joyeux allers-retours temporels, qui nous tendent en fin de compte une sorte de miroir; ce n’est pas un musée des hommes du temps passé que l’on visite, mais soi-même aujourd’hui. Il suffit de mettre ses pas dans ceux de Colin. (Jean-François Haas)
Alphonse Layaz vit dans le Chablais. Il écrit des romans, des nouvelles, des récits, des contes, des poèmes. Pour se souvenir. Soixante petits faits divers n’échappe pas à une belle exigence d’écriture et à une quête philanthropique constante qui caractérise l’œuvre de cet auteur.