Description
La Fée Valse voudrait ne pas être un recueil de fantasmes éculés, mais une féerie. Éros y jouerait volontiers, au sens le plus large et comme dans un rêve où la chair est tellement plus réelle – comme dans un poème dont le verbe exulterait. Car ce serait avant tout une affaire de mots que ce livre de baise, au sens rabelaisien, sans rien de la gauloiserie égrillarde trop souvent liée à ce qualificatif. Ainsi ce recueil kaléidoscopique serait-il joyeux et grave, allègre et pensif, tendre et mélancolique, sérieux et ludique au sens du jeu le plus varié; aussi La Fée Valse découlerait-elle de la même recherche d’une pureté sans âge dégagée des corsets de la morale, sans obsession morose ni provocation criseuse, lâchée dans ses cabrioles matinales et vivant ensuite au gré des journées, de la jeune baise aux vieux baisers, sans cesser de rire ni de sourire à la bonne vie divine.
Jean-Louis Kuffer est né en 1947 à Lausanne. A côté d’une carrière de journaliste et chroniqueur littéraire (dès 1969 à « La Tribune de Lausanne », puis à « La Liberté de Fribourg », à la Gazette de Lausanne, à la tête de la rubrique culturelle du « Matin » de 1983 à 1989 et, durant 13 ans, en tant que responsable de la page livres au quotidien 24 Heures), JLK a publié une vingtaine de livres, dont Le Pain de coucou (prix Schiller 1983), Par les temps qui courent (prix Edouard-Rod 1986), L’Ambassade du papillon (prix de la Bibliothèque pour tous 2001), Le viol de l’ange et Les Passions partagées (prix Paul Budry 2005). Récompensé par le prix de littérature de la Fondation vaudoise pour la culture en 2006, JLK a participé à la fondation de la revue littéraire Le Passe Muraille, dont il fut le rédacteur en chef jusqu’en 2012. Blogueur littéraire intensif dès 2005, à l’enseigne des Carnets de JLK (http://carnetsdejlk.hautetfort. com/), il reste très présent sur Facebook et WordPress, tout en vivant au milieu des renards et des écureuils au vallon de Villard, sur les hauts de Montreux.