Description
La vie est variable aussi bien que l’Euripe disait Apollinaire. Il en va de même pour les villes, qui varient sans cesse d’un regard à un autre regard. A l’heure de la mondialisation et du tout-venant, ce tour du monde troque la consommation de masse contre l’impression subjective que l’on peut avoir d’une ville. Ce collectif ressemble plus à la palette bariolée d’un peintre qu’à un guide du routard. Une vingtaine d’auteurs couchent sur le papier la nudité pittoresque de grandes capitales mais aussi de villes plus modestes. Chaque auteur a son timbre, sa sensibilité, sa nuance. Du reste on se rend compte que finalement les villes ne flottent pas dans la chemise du monde. De Rio de Janeiro à Alger, ou de Beyrouth à New York, il n’y a qu’un pas pour l’imagination, un petit pas pour feuilleter notre monde pas plus grand qu’un village.