Description
Homme politique de renom et Président de la Fondation du Tour de Romandie, Yves Christen fait partie de ceux qui ont encore la naïveté de croire aux vertus éducatives et morales du sport. Malgré l’argent qui régit ce monde, des sportifs peuvent être exemplaires. De plus, le vélo n’est pas un sport comme le autres. Il a ceci de particulier qu’il allie l’esthétique et l’impression de facilité à la souffrance. Il faut savoir que l’homme, en symbiose avec le vélo, est la plus efficace des machines animales. Aucun n’animal n’atteint la capacité énergétique de ce couple. Dès les premières courses cyclistes, à la fin du XIXe siècle, on a eu des exigences extraordinairement élevées de la part des coureurs. Telles, qu’une véritable légende est née autour de l’épopée des forçats de la route. C’est un sport dur. On peut admettre que les cyclistes soient tentés de recourir à des produits divers pour affronter les souffrances. Mais Lance Armstrong a dépassé les limites au-delà desquelles l’homme devient un robot cynique, prisonnier de ses ambitions et de sa cupidité. C’est pour l’amour du vélo qu’Yves Christen a décidé de lancer ce cri, un témoignage parmi tant d’autres pour essayer de revenir au cyclisme de compétition où l’homme reprend possession de son corps.