Description
Stéphanie va être abandonnée par Alain, le Don Juan, l’homme moderne, tout en séduction mais incapable d’aimer vraiment. Cette rupture rejette Stéphanie dans ses tumultes intérieurs, elle vit une descente aux Enfers de l’absence: le besoin bafoué d’aimer jette sur les objets ordinaires le jour étrange de la souffrance. Comment trouver l’issue? Un accident de voiture l’arrache à ce vide déchirant et ouvre enfin la voie du retour à la conscience de soi. Stéphanie se réveille dans un lit d’hôpital, dans le cocon, la membrane-mère qui refait le corps, l’apaise et le console. Dans les dernières pages, la présence lumineuse d’une amie éclaire la renaissance à soi-même, à la vie.
Monique Laederach est née aux Brenets, frontière franco-suisse, le 16 mai 1938. A fait des études de lettres aux Universités de Neuchâtel et de Lausanne et a obtenu le diplôme de musique du Conservatoire de Neuchâtel. Poétesse de renom, Monique Laederach a reçu le Prix Belles-Lettres 1978 pour l’ensemble de son œuvre. Stéphanie est son premier récit. A publié: L’étain la Source, Editions de l’Aire, 1970 Pénélope, Editions de l’Aire, 1971 La Ballade des Faméliques; Baladins de la Grande Tanière, Cahiers du Bateleur, 1974 J’habiterai mon nom, L’Age d’Homme, 1977 Jusqu’à ce que l’été devienne une chambre, Vernay, 1978 L’écriture de Monique Laederach, traversée d’éclairs poétiques fulgurants, transforme ce thème en apparence banal en un chant de beauté et de profonde intensité.