Description
Le sujet a retenu l’attention des historiens vaudois. Au XVIIIe siècle, Abraham Ruchat lui consacre un certain nombre de chapitres dans son Histoire de la Réformation de la Suisse; au siècle suivant, Louis Vulliemin reprend ce thème dans Le Chroniqueur, et plus près de nous Henri Vuilleumier dans sa monumentale Histoire de l’Eglise réformée du Pays de Vaud sous le régime bernois. Du premier d’entre eux, Charles Gilliard dit qu’il est un « savant consciencieux qui mérite confiance ». Les deux autres aussi. Évidemment, comme ceux qu’on doit à des historiens de tendance différente et qui parurent aux mêmes époques, leurs ouvrages témoignent d’un engagement très actif au service d’une cause confessionnelle.Mais si violentes qu’aient pu être les crises, et si durables leurs conséquences, le moment arrive d’en faire une étude affranchie, autant qu’il se peut, de la controverse originelle, comme Charles Gilliard voulut en donner l’exemple. C’est ce que Michel Campiche a tenté.
Histoire helvétique
